top of page

Pour l'égalité entre les femmes et les hommes

"N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant".

Simone de Beauvoir

 

 


 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des avancées mais encore du chemin à parcourir...

 

Quelques exemples, en France* :

 

Des filières très sexuées : 

- sciences fondamentales et appliquées : 28 % de femmes pour 72 % d'hommes

- université lettres, sciences humaines : 70 % de femmes pour 30 % d'hommes

 

Un écart de salaire important en équivalent temps plein (en 2015) : - 18,5 % pour les femmes

 

Plus de femmes parmi les élu.e.s mais elles restent minoritaires dans les présidences : 9 femmes parmi les présidences de commissions et de délégations parlementaires et sénatoriales pour 15 hommes. 

Chiffres-clés - édition 2019, vers l'égalité réelle entre les femmes et les hommes

Les femmes, premières victimes des violences au sein du couple.


 

 

Les rapports entre les femmes et les hommes dans une société quelle qu’elle soit, ne sont pas naturels. Ils ne le sont jamais. Ils sont le produit d’une longue construction historique et culturelle de ce que doivent être un homme et une femme. Ce sont ces constructions sociales que l’on appelle « genre ». Elles se distinguent du « sexe » qui désigne les différences biologiques entre femmes et hommes.

 

Les rapports de genre ont des effets sur beaucoup d’aspects de la vie en société. Dans le secteur professionnel, certains métiers qui requièrent de la force, de l’autorité ou qui mobilisent particulièrement l’intellect sont réservés aux hommes, supposés plus compétents dans ces domaines. D’autres professions qui privilégient le sens de l’écoute, la communication ou encore l’altruisme, échoient le plus souvent aux femmes (professorat, infirmerie, travail social).

 

Au-delà des professions, le genre intervient dans une quantité insoupçonnée de domaines de la vie quotidienne : la galanterie comme vestige du paternalisme à l’égard des femmes, l’idée de l’existence d’un « instinct maternel », l’apprentissage des rôles sexuels dès la plus jeune enfance, l’image de la femme véhiculée dans la publicité (tantôt ménagère, tantôt objet sexuel), les propos sexistes à l’égard des femmes politiques (« Qui va garder les enfants ? »)… sont autant de signes que le genre est une catégorie de classement social particulièrement pertinente pour comprendre les relations sociales.

bottom of page